Au matin de Pâques, c'est l'expérience du tombeau vide. Jésus n'est plus là. Il est ressuscité. C'est la joie de la résurrection qui éclate d'abord chez Marie Madeleine, la "première apôtre", ensuite chez les apôtres auprès desquels elle est envoyée par le Ressuscité annoncer la bonne nouvelle. Et les apôtres n'ont plus peur ni honte de proclamer :"Jésus est vivant.. Dieu l'a ressuscité.." Nous aussi chrétiens, nous sommes invités à annoncer cette joie à ceux et celles qui font l'expérience de la souffrance physique ou morale, à ceux et celles qui sont découragés et qui sont au bord du désespoir; afin qu'ils retrouvent la joie de vivre et qu'ils redécouvrent ainsi la grandeur de l'amour de Dieu.
En cette nuit très sainte de Pâques, nous fêtons la victoire de la vie sur mort, la victoire de l'amour sur la haine, bref, la victoire du Christ sur la mort et sur le péché. Les lectures lues en cette nuit, nous rappellent l'histoire du salut. Le mal et la mort n'ont plus le dernier mot. L'amour a triomphé. Le Christ est ressuscité et il nous appelle tous à participer à sa vie. Puissions-devenir des messagers de l’Évangile de la vie que le Christ ressuscité nous donne.
Quatrième dimanche de carême ; année B
2 Chr 36, 14-16.19-23 ; Psaume 16 ; Eph 2, 4-10 et Jn 3, 14-21
L’Evangile de ce quatrième dimanche de carême nous fait entendre l’une des plus belles phrases de la bible, voire l’une des plus belles affirmations de l’amour de Dieu pour sa création : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »
Une question. Etait-ce possible que cela fusse autrement ? Dieu ne pouvait-il pas procéder autrement pour que le monde ait la vie éternelle ? Peut-être ! Mais au regard de ce que nous fait comprendre le deuxième livre des chroniques en son trente sixième chapitre (Cf 1ère lecture), ce ne pouvait être autrement. Le livre des Chroniques nous remet en mémoire la difficulté des hommes à rester fidèles à Dieu. Le Christ-Jésus seul, l’est vis-à-vis de son Père.
« Celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j’ai mis mon amour », déclarera la voix du Père des cieux à son baptême et, la même voix se fera entendre à l’épiphanie, avec la mention : Ecoutez-le. Que nous dit le livre des chroniques aujourd’hui ?
La parole de Dieu de ce troisième dimanche de carême nous propose trois signes qui nous présentent un Dieu libérateur, proche de son peuple et riche en miséricorde. Les trois signes , qui sont la loi, la croix, le temple nous sont donnés afin de nous inviter à une vraie conversion. Ils nous indiquent comment éviter de retomber dans l'esclavage. Et c'est Jésus, seul vrai Temple, qui nous associe tous à sa victoire. Car le Christ ressuscité est le seul chemin qui conduit vers Dieu, le seul Temple où l'on peut désormais rencontrer Dieu.
Père Roger Phoba
Deuxième dimanche de carême ; année B
Références bibliques : Gn 22, 1-2.9-13.15-18 ; Ps 115 ; Rm 8, 31b-34 et Mc 9, 2-10.
L’épisode de la transfiguration est raconté par trois évangélistes : Matthieu, Luc et Marc. Pour les Apôtres Pierre, Jacques et Jean, témoins de l’événement, c’est un véritable moment d’illumination et de consolation en présence du Christ, vrai Dieu et vrai homme.
Moment d’illumination parce ce dont ils sont témoins les aidera à comprendre, la nature du Christ, son origine, sa mission et sa méthode. Et, moment de consolation, parce que peu de temps avant, Jésus leur a annoncé qu’il fallait que lui, le Fils de l’Homme, souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mort et que, trois jours après, il ressuscite. Comment ne pas être bousculé au-dedans de soi, devant ces propos ; surtout lorsqu’on est dans la logique de l’attente d’un messie tout-puissant qui viendra terrasser l’ennemi et le bouter hors du territoire. Contempler Jésus qui s’entretient avec Moïse et Elie, deux figures importantes pour le peuple juif - Moïse initiateur de la loi et Elie initiateur des prophètes, tous deux annoncés par le prophète Malachie comme les prophètes du retour, ne pouvait qu’à apporter consolation dans les cœurs de Pierre, Jacques et Jean. La parole entendue vient confirmer Jésus comme celui en qui, ils doivent croire.
La paroisse Saint-Martin de Bezons a été construite à la rue Edouard Vaillant en 1937 - 1938. Tous les fidèles, un peu plus de 400, se retrouvent à la paroisse Saint-Martin, la seule sur la Commune de Bezons. Saint-Martin de Bezons fait partie du doyenné d'Argenteuil. Le Curé de la paroisse est le Père Florent ANOI