map73 Rue Edouard Vaillant 95870 Bezons 01.39.47.67.50

Paroles pour un dimanche

Paroles pour un dimanche (177)

Dimanche de la santé ; dimanche de la guérison, pouvons-nous insinuer.

En ce dimanche, les textes proposés à notre méditation  nous présentent 3 personnages bibliques qui se reconnaissent  impures et indignes, mais qui ont fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu. Malgré leur indignité et leur impureté, Dieu les charge de la mission de porter la Bonne Nouvelle aux limites du monde.

« Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ».

Conscient de son indignité face à la sainteté de Dieu, Isaïe fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu. Cette expérience le décide à accepter la mission que le Seigneur lui confie….. «  Me voici, Seigneur, envoie-moi ». (C’est la première personne).

 Homélie du deuxième dimanche du temps ordinaire de l’année C

«  Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. »

Tant qu’il annonce les choses qu’ils veulent entendre, Jésus est accepté comme le prophète qui  vient de Dieu. Celui qu’il faut écouter.

Il dit être venu porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés ; annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

Pour ce message, ses interlocuteurs lui rendent témoignage. Ils, ce sont les fils d’Israël qui  ont connu plusieurs fois la déportation. Ils connaissent une occupation depuis de longues dates. La richesse de leur pays est spoliée, volée et emmenée à l’étranger. Ils sont dominés. Tout ceci par des étrangers.

Homélie du deuxième dimanche du temps ordinaire de l’année C.

Is 62, 1-5 ; Ps 95 ; 1Co 12, 4-14 ; Jn 2, 1-11

Pour évoquer l’Alliance de Dieu avec Israël, et à travers le peuple élu, avec l’humanité entière, la Bible parle beaucoup de Noce et de mariage. C’est le cas aujourd’hui, avec cet épisode du mariage à Cana et de la promesse que Dieu fait à son peuple, dans la première lecture (Is 62, 1-5).

Jésus participe à une fête de mariage. Lui, Fils de Dieu, honore donc le mariage ; il partage, par sa présence à cette fête, la joie des hommes. Dieu épouse la condition humaine ; il la sanctifie.

Or nous savons que la condition humaine que Dieu épouse est désastreuse, comme l’était la condition des juifs rapatriés de Babylone au VIème avant  Jésus-Christ, et celle des populations restées en Palestine, qui sont hostiles aux nouveaux arrivants. Dieu s’engage, selon le prophète Isaïe, à faire de ce petit reste, très fragile, d’Israël : Sa Préférence, son Epouse, une Couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre ses doigts ; Dieu se sert de ce qui est insignifiant pour révéler ce qui est grand.

Homélie du deuxième dimanche de l’Avent / Année B.

Ba 5, 1-9 ; Ps 125 ; Ph 1, 4-6.8-11 ; Luc 3, 1-6.

Des lectures de ce deuxième dimanche de l’Avent, me viennent trois idées :

1-Dieu parle dans l’histoire des hommes. Il a parlé autrefois par la bouche des patriarches, Abraham, Isaac et Jacob. Il a parlé également par la bouche de Moïse, d’Aaron et de Samuel, le suppléant. Il a parlé par les prophètes Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, Amos, ….. et Baruch. Aujourd’hui encore il nous parle à travers tout ce que nous vivons, ce que nous voyons, ce que nous expérimentons, ce que nous entendons.

2-La nécessité de relire notre vie et de faire une démarche de repentance lorsqu’il le faut pour obtenir de Dieu la grâce d’être des êtres nouveaux dans le Christ-Jésus.

3-C’est Dieu qui sauve. Il nous sauve avec la souveraine liberté d’un amour sans limite.

Essayons d’y comprendre quelque chose.

Trente-quatrième dimanche du Temps Ordinaire, Fête du Christ-Roi / Année B

Evangile de Jésus-Christ selon Saint-Jean (18, 33b-37)

Frères et soeurs,

La Solennité du Christ Roi de l’Univers marque le dernier dimanche de cette année liturgique B. Les trois lectures que nous propose la liturgie ne nous parlent pas des royautés que nous connaissons mais d’une royauté qui n’est pas de ce monde, celle du Christ.

Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire / Année B

Week-end des 10 et 11 novembre 2018

Centenaire de l’Armistice de la première Guerre Mondiale. Commémoration des morts pour la Patrie. Fête de Saint MARTIN de TOURS, donc fête patronale de notre paroisse : fête de tous les paroissiens ; de tous les bezonnais.

Le jour de l’armistice, les cloches avaient sonné pendant 11 minutes, symbolisant l’heure qu’il était, à raison d’une minute par heure. C’était une joie immense de savoir que le complexe de supériorité qui avait conduit à vouloir prouver que les uns étaient supérieurs aux autres, entrainant ainsi d’énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels incommensurables, avait fait place à l’humilité, à l’abaissement bref, à la reconnaissance de la vraie valeur de l’homme : la paix.

Les petites gens, avaient donné tout ce qu’ils avaient de meilleur, leurs vies, jusqu’au jour où Dieu leur a fait grâce d’avoir enfin la Paix. Je ne nie pas ici le rôle qu’ont joué les grands de cette époque. Mais je fixe volontiers mon attention sur les petites gens parce que c’est d’eux qu’il est questions dans la liturgie d’aujourd’hui.

Page 15 sur 18

A propos de la paroisse

La paroisse Saint-Martin de Bezons a été construite à la rue Edouard Vaillant en 1937 - 1938. Tous les fidèles, un peu plus de 400, se retrouvent à la paroisse Saint-Martin, la seule sur la Commune de Bezons. Saint-Martin de Bezons fait partie du doyenné d'Argenteuil. Le Curé de la paroisse est le Père Florent ANOI