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Dévotion à Saint Joseph - Session 8

SESSION 8 : Vendredi 02/07/2021

20h30

 

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Introduction : Une histoire d’amour

 

  1. Enseignement du pape Jean Paul II : Le dépositaire du mystère de Dieu

 

Lorsque Marie, peu après l'Annonciation, se rendit dans la maison de Zacharie pour rendre visite à sa parente Elisabeth, elle entendit, au moment où elle la saluait, les paroles prononcées par Elisabeth « remplie de l'Esprit Saint » (Lc 1, 41). Après la parole qui rejoignait la salutation de l'Ange de l'Annonciation, Elisabeth dit : « Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur » (Lc 1, 45). Ces paroles ont été le fil conducteur de l'encyclique Redemptoris Mater par laquelle j'ai voulu approfondir l'enseignement du Concile Vatican II qui déclare : « La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l'union avec son Fils jusqu'à la Croix », (5) « précédant » (6) tous ceux qui, par la foi, suivent le Christ.Or, au début de ce pèlerinage, la foi de Marie rencontre la foi de Joseph. Si Elisabeth a dit de la Mère du Rédempteur : « Bienheureuse celle qui a cru », on peut en un sens attribuer aussi cette béatitude à Joseph, car il a répondu affirmativement à la Parole de Dieu quand elle lui a été transmise en ce moment décisif. Joseph, il est vrai, n'a pas répondu à l’« annonce » de l'Ange comme Marie, mais il « fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse ». Ce qu'il fit est pure « obéissance de la foi » (cf. Rm 1, 5; 16, 26; 2 Co 10, 5-6).On peut dire que ce que fit Joseph l'unit d'une manière toute spéciale à la foi de Marie: il accepta comme une vérité venant de Dieu ce qu' elle avait déjà accepté lors de l'Annonciation. Le Concile dit : « A Dieu qui révèle est due «l'obéissance de la foi» par laquelle l'homme s'en remet tout entier et librement à Dieu dans «un complet hommage d'intelligence et de volonté à Dieu qui révèle» et dans un assentiment volontaire à la révélation qu'il fait ». (7) Cette phrase, qui touche à l'essence même de la foi, s'applique parfaitement à Joseph de Nazareth.

Il devint donc d'une façon singulière le dépositaire du mystère « tenu caché depuis les siècles en Dieu » (cf. Ep 3, 9), de même que Marie le devint, en ce moment décisif appelé par l'Apôtre « la plénitude du temps », lorsque « Dieu envoya son Fils, ne d'une femme », afin de « racheter les sujets de la Loi », pour « leur conférer l'adoption filiale » (cf. Ga 4, 4-5). « Il a plu à Dieu - dit le Concile - dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté (cf. Ep 1, 9) grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l'Esprit Saint auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine (cf. Ep 2, 18; 2 P 1, 4) ». (8) Joseph est, avec Marie, le premier dépositaire de ce mystère divin. En même temps que Marie - et aussi en rapport avec Marie - il participe à la phase culminante de cette révélation que Dieu fait de lui-même dans le Christ, et il y participe dès le premier commencement. En ayant devant les yeux le texte des deux évangélistes Matthieu et Luc on peut dire également que Joseph est le premier à participer à la foi de la Mère de Dieu, et qu'ainsi il soutient son épouse dans la foi à l'Annonciation divine. Il est aussi celui qui est plan le premier par Dieu sur le chemin du « pèlerinage de foi » sur lequel Marie - surtout à partir du Calvaire et de la Pentecôte - sera la première d'une manière parfaite. (9)6. Le chemin personnel de Joseph, son pèlerinage de foi se conclura le premier, c'est-à-dire avant que Marie ne se tienne au pied de la Croix sur le Golgotha et avant que, le Christ étant retourné vers son Père, elle ne se retrouve au Cénacle de la Pentecôte le jour où fut manifestée au monde l'Eglise, née de la puissance de l'Esprit de vérité. Cependant, le chemin de foi de Joseph suit la même direction, il reste totalement déterminé par le même mystère dont il était, avec, Marie, devenu le premier dépositaire. L'Incarnation et la Rédemption constituent une unité organique et indissoluble dans laquelle « l'économie de la Révélation comprend des événements et des paroles intimement unis entre eux. »

 

  1. Prière

Saint Joseph, je sais que vous pouvez nous délivrer de nos peines et de nos inquiétudes. Je crois que vous êtes plein de sollicitude à notre égard. Aussi nous vous supplions humble­ment d'ajouter à tous vos bienfaits celui que nous solli­citons au moment ou l'épreuve nous visite...

Nous disons : « Père, que votre volonté soit faite! » Mais nous disons aussi : « Seigneur, si tu veux, tu peux nous guérir. »

A vous, saint Joseph, nous confions cette double prière. Que le Seigneur, qui ne vous refuse rien, concilie notre misère et sa sainteté! Qu'il soit béni, quoi qu'il arrive, puisqu'il est infiniment bon, tout-puissant, et qu'il nous aime! Intercédez auprès de Jésus et de Notre-Dame en notre faveur. Ne repoussez pas notre prière, vous qui, tant de fois, nous avez obtenu secours et miséricorde!

 Amen

 

  1. Chant

 

  1. Prière personnelle : (Au plus 2 minutes par personne)

 

  1. Prière

Joseph, mon ami

Joseph, on t'appelle le juste,

Le charpentier, le silencieux ; moi, je t'appelle MON AMI.

Avec Jésus et Marie, tu as ta place dans mon cœur, tu as ta place dans ma vie.

Ta présence sur mon chemin, elle est discrète comme ton silence ; mais je te reconnais bien à ton cœur disponible, à ta main secourable.

Et tu sais, j'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu sois là, près de moi, au rendez-vous de mes amitiés.

Tes doutes et tes hésitations à suivre Marie, dans sa mystérieuse aventure, me rapprochent de toi.

Où est-il le Seigneur ?

Toi qui l'as cherché, toi qui l'as trouvé, Dis-moi où il est.

Dis-moi où il est, quand les jours succèdent aux jours, sans histoire, remplis de travail et de soucis, ou de solitude et d'ennui.

Dis-moi où il est, quand l'épreuve et la souffrance sont le pain quotidien.

Dis-moi où il est, quand on vient près de moi chercher réconfort, amitié et joie.

Joseph, mon ami,

Toi qui as cheminé à travers les rayons et les ombres, apprends-moi à rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie.

Toi, le témoin étonné de l'action de l'Esprit, aide-moi à reconnaître ses merveilles et à lui être soumis.

Toi, le grand attentif à tous les besoins des tiens, garde bien ouverts et mon cœur et ma main.

Joseph, mon ami,

Toi qui es parti sans bruit pour l'éternelle Patrie, reste bien près de moi, au soir de ma vie.

Écoute ma prière, celle jamais oubliée :

« Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie.»

Joseph, mon ami,

Au Seigneur qui m'appelle, conduis-moi, je t'en prie, et demande-lui de m'accueillir dans son paradis.

 

Amen.

 

 

  1. Dévotion

- Notre Père

- Je vous salue Marie

- Je vous salue Joseph (x10)

Je vous salue, Joseph,

Vous que la grâce divine a comblé.

Le sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux.

Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus,

L’enfant divin de votre virginale épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,

Priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours,

Et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.

Amen.

 

  1. Souvenez-vous.

Souvenez-vous ô glorieux Saint Joseph, modèle et Saint patron des amis du Sacré cœur, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, sollicité votre secours et imploré votre suffrage, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô chaste époux de Marie, ô tendre Père, nous venons à vous et gémissant sous le poids de nos péchés, nous nous prosternons à vos pieds. Ô juste Joseph, Père nourricier du Verbe fait homme pour nous ne méprisez pas nos prières mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen !

 

  1. Conclusion
  • Gloire au Père
  • Bénédiction

 

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