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Cinquième dimanche du temps ordinaire de l'année C

Dimanche de la santé ; dimanche de la guérison, pouvons-nous insinuer.

En ce dimanche, les textes proposés à notre méditation  nous présentent 3 personnages bibliques qui se reconnaissent  impures et indignes, mais qui ont fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu. Malgré leur indignité et leur impureté, Dieu les charge de la mission de porter la Bonne Nouvelle aux limites du monde.

« Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ».

Conscient de son indignité face à la sainteté de Dieu, Isaïe fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu. Cette expérience le décide à accepter la mission que le Seigneur lui confie….. «  Me voici, Seigneur, envoie-moi ». (C’est la première personne).

Dans l’Evangile de Luc, Simon-Pierre réagit presque de façon identique. Face à la pêche merveilleuse, communément appelée la pêche miraculeuse, Il tombe à genoux devant Jésus et lui dit : « Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Mais Jésus, par qui la Miséricorde de Dieu se manifeste de toujours à toujours, pour chaque personne,  le rassure, le remet en confiance, et lui dit que désormais ce sont des hommes qu’il prendra. Cette fois-ci, évidemment ce n’est plus avec le filet de la pêche, mais avec le filet de la Parole de Dieu, la Bonne Nouvelle. Lui, Simon-Pierre, par son engagement, son courage et  sa foi, deviendra le témoin de la Bonne Nouvelle, un appât qui attirera, avec la grâce liée à sa mission,  les hommes vers Dieu  (C’est la deuxième personne).

La troisième personne c’est l’apôtre Paul. Il dit ne pas être digne d’être appelé apôtre, puisqu’il a persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce qu’il est ; s’il est appelé apôtre, c’est par la grâce de Dieu. Et cette grâce de Dieu, en lui n’a pas été stérile.

De ces trois personnages, retenons que Dieu ne dédaigne pas de choisir qui il veut, pour le charger de sa mission. Et quand la grâce de l’Eprit Saint, a touché et purifié tes lèvres, comme c’est le cas avec Isaïe dont les lèvres ont été touchées par une braise ardente, on se converti et on accepte volontiers la mission que Dieu nous confie.

De même quand la Bonne Nouvelle a de l’emprise sur nous, quand on est convaincu que Jésus est mort et  ressuscité pour nous, on se met en route pour l’annoncer aux hommes de notre temps.

Ce ne sont pas seulement des pieux que Dieu choisit pour les charger de sa mission. Mais cette mission a besoin de toutes les compétences.

L’exemple de l’Evangile nous a été donné pour comprendre cela. Jésus a besoin des barques des pécheurs pour pouvoir se faire bien entendre, car tant que la foule le pressait, sa parole ne serait entendue que par peu de gens, en l’occurrence ceux qui étaient à moins d’un mettre de lui. Il lui fallait donc créer un peu de distance pour se faire entendre de tous. Ainsi compris, la Parole de Dieu s’inscrit dans la vie quotidienne de chacun, dans ce qui constitue les occupations de sa journée ; la Parole de Dieu a besoin d’inventivité ; elle a besoin d’être adaptée au circonstances et contingences des besoins des hommes ; elle doit être actualisée, non pas pour que chacun fasse comme bon lui semble, mais pour que ceux qui ne l’entendent pas ou ceux qui semble ne pas la comprendre, la comprenne et l’accueille dans la disposition qui est la leur. C’est tout le sens de la pêche miraculeuse. Que Pierre et ses compagnons comprennent que celui qui est en face d’eux, c’est le Christ, le Messie, l’envoyé de Dieu ; celui qui vient dans le monde, apporter la libération aux opprimés, ouvrir les yeux des aveugles, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur ; libérer les captifs, etc.

Ceci dit, une question peut  être posée : comment nous débrouillons-nous, individuellement et communautairement, pour que la Parole de Dieu soit bien entendue et comprise par une foule de gens, qu’elle soit entendue au-delà des limites de nos lieux de vie ?

Chacun de nous peut reconnaître son impureté et son indignité. Nous avons, peut-être,  été brulés aussi par le feu de l’Esprit Saint, ou que nous avons vécu une expérience merveilleuse ou miraculeuse. Face à cela, qu’elle réponse avons-nous donné à Dieu ?

Le champ est vaste, mais les ouvriers sont peu nombreux. A besoin, à Saint Martin, dans notre Paroisse, les besoins sont nombreux mais très peu s’engagent ; très peu accepter de donner de leur temps pour répandre la Bonne Nouvelle.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Père Eudes SAMBA

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A propos de la paroisse

La paroisse Saint-Martin de Bezons a été construite à la rue Edouard Vaillant en 1937 - 1938. Tous les fidèles, un peu plus de 400, se retrouvent à la paroisse Saint-Martin, la seule sur la Commune de Bezons. Saint-Martin de Bezons fait partie du doyenné d'Argenteuil. Le Curé de la paroisse est le Père Florent ANOI