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Paroles pour un dimanche

Vingt-et-unième dimanche du Temps Ordinaire / Année B

Vingt-et-unième dimanche du Temps Ordinaire / Année B

Evangile selon saint Jean

Qui voulez-vous servir ? Les dieux païens ou le Seigneur ?" Les Tribus d'Israël, réunies autour de Josué, choisissent de servir le Seigneur. Car choisir d'autres dieux serait choisir la servitude. Et dans l’Évangile, Saint Jean nous met en face d'une pareille situation, qui conduit les apôtres à exprimer leur fidélité au Maître.

L'affirmation de Jésus dimanche dernier : "Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle" a fait scandale parmi ses auditeurs, à tel point que certains l'abandonnent. Et c'est alors que Jésus se tourne vers ses apôtres pour leur demander : Voulez-vous partir, vous aussi ? Et c'est Simon Pierre, porte-parole du groupe de douze, qui répond : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons et nous savons que tu es le Saint de Dieu."

Oui, la Parole de Dieu de ce dimanche est, une fois encore, un appel à la foi. Nous sommes invités à accueillir les paroles de Jésus qui nous dit : "Ceci est mon corps livré pour vous." Nous croyons en lui parce qu'il est "le Chemin, la Vérité et la Vie". Il s'est livré par amour pour nous et il aime chacun d'un amour infini. Il attend que nous nous laissions transformer par lui ; que nous lui rendions "amour pour amour". Mes frères et mes sœurs, Bethléem, signifie maison du pain. Le pain, nourriture de base. D'où le choix de Jésus de naître dans ce village. Il a été placé dans une mangeoire pour dire à ceux qui vont voir l'enfant qu'il est Bon à être mangé.

On ne mange pas ce qu'on n'aime pas ni ce qu'on a pas. D'où, confiance. Qui mange Jésus doit être lui-même bon à être mangé par les autres. Jésus mangé donne la vie. Donnons aussi la vie, en nous donnant et en pardonnant. De la mangeoire de Bethléem à la table eucharistique. Nous qui communions au corps du Christ, ne soyons pas pour les autres une nourriture allergique. Amen.

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